Sorbonne Université vue par les deux DRH
Le 14 avril 2017
Comment travaillez-vous à la création de Sorbonne Université et quels sont les premiers résultats de ce travail ?
Denis Arnold. Notre travail repose sur des rencontres très régulières. Des réunions, des groupes de travail bien sûr mais aussi une collaboration en direct. Tout le champ est ouvert, chaque collègue de la DRH peut prendre contact avec ses homologues de l’UPMC et le fait en cas de besoin sur des thématiques particulières. Et vice-versa ! On a déjà commencé à se rendre mutuellement service, ce qui donne une idée du bon état d’esprit dans lequel ça se fait. Nous appartenons au même métier, et nos préoccupations sont très proches.
Anne-Marie Tieges. Il existe beaucoup de mesures réglementaires dans notre métier mais ce n’est pas parce qu’un texte est publié au Journal officiel qu’il est mis en oeuvre de manière strictement identique à l’UPMC et à Paris-Sorbonne. Il a donc fallu que nous fassions tout d’abord un état des lieux. Nous l’avons achevé et avons pu présenter, notamment lors des groupes miroirs, ce qui est ressorti de nos travaux en termes de propositions de macro-organisation de la fonction RH. C’est-à-dire que nous avons pu définir les fonctions qui se situeront au niveau de l’université et celles qui devraient se situer au niveau des facultés.
Qu’est-ce que cette fusion va changer concrètement sur le quotidien des agents ?
AMT. Les présidents de l’UPMC et de Paris-Sorbonne ont été très clairs : il n’y aura pas de mobilité imposée. Celles et ceux qui souhaitent continuer à exercer leur fonction pourront le faire au niveau de l’université ou de la faculté, suivant le positionnement choisi pour cette fonction. Ils n’auront pas à repostuler sur leurs postes.
DA. En revanche, la création de Sorbonne Université peut être une opportunité pour les agents qui veulent donner une inflexion nouvelle à leur carrière. Soit en changeant de fonction, soit en changeant de lieu de travail. Cette période est l’occasion pour chacun de se poser des questions sur la suite de sa vie professionnelle. Les DRH ont d’ailleurs prévu de mettre en place un processus d’accompagnement pour aider ceux qui le souhaitent dans leur développement de carrière et dans leur prise de poste.
Quelles sont les prochaines étapes pour les RH avant le 1er janvier 2018 ?
AMT. Après la définition de la macro-organisation, il nous faut désormais poursuivre un travail plus fin abordant notamment la question des affectations, en cohérence avec cette macro-organisation. Ce qui compte pour nous c’est le service public, et ce sont les garanties qui s’attachent à notre statut comme l’une des conditions de réalisation de ce service public.
DA. Les prochains mois seront aussi très utiles pour poser tout ce qui va permettre à la fonction RH de fonctionner et de rendre les services qui sont attendus par la communauté. Il ne s’agit pas seulement d’organisation et d’organigramme. Notre mission est aussi de coordonner l'ensemble des composantes de la fonction RH et de clarifier les processus de validation. Nous avons conscience qu’il faut être ambitieux et humble dans ce que l’on va faire avant le 1er janvier. Ce qui est important pour nous, c’est que ce soit transparent pour l’ensemble des personnels et des usagers.